Vous les silencieux lobotomisés par votre indifférence égoïste.
Vous les parjures qui nous aviez endormi avec vos dénégations que vous saviez déjà être mensongères.
Vous lobbyistes de tout bord qui poussez vos intérêts catégoriels et victimaires comme une évidence ineluctable et un droit non discutable.
Vous les bien-pensants, moutons de Panurge, refusant de penser à autre chose qu'à conserver votre place dans le troupeau ronronnant les convictions que l'on vous dicte.
Vous députés qui allez la mine basse, indifférente ou contrainte, triste ou déconfite, voter des lois qui confinent à l'inutilité,
Vous ministres qui défendez sans conviction, en bafouillant des propos contradictoires et ineptes un projet de loi qui profitera avant tout aux faiseurs d'argent.
Vous les vautours de tout bord, sombres apprentis sorciers qui attendez impatiemment de vous partager le gateau mercantiliste du consumérisme natal.
La mort est votre métier
La lente et tâtonnante mise au point de l'Usine de Mort (La mort est mon métier)
Cette chanson prend une dimension métaphorique :