Journalisme speculatif - humeur et humour de topinambourg et Alain de Malglaive

C'est lors des primaires de la droite, dans les débats télévisés ou une dizaine de candidats venaient pour présenter leur programme et imprimer leurs spécificité que j'ai réalisé à quel point le journalisme est en déreliction! j

En bon professionnels, les trois journalistes qui devaient mener les débats avaient accumulé, compilé et digéré les sondages de l'avant premier tour. Forts de leurs certitudes sr l'ineluctabilité du résultat, il leur a semblé que le seul enjeu intéressant du débat consistait à spéculer sur les ralliements post premier tour jusque même sur le second tour de la présidentielle. Pour une fois les protagonistes n'ont pas joué le jeu et se sont quasiment ligués contre les journalistes pour remettre le focus sur les programmes de chacun. On avait un sentiment curieux de langue de bois coté journalistes déconcertés par la tournure que prenaient les débats. 

Ce type de journalisme fabrique son contenu sur la confrontation et la spéculation des évènements à venir. Les journalistes exigent systématiquement de leurs interlocuteurs qu'ils se prononcent dans l'instant sur des scénarios d'anticipation qui ne correspondent à rien de réel ou de fondé. 

Finalement tout se joue aux désl