Conclusion paix à son âme - humeur et humour de topinambourg et Alain de Malglaive

J'ai remarqué, au fil de mes écrits, que j'ai l'habitude de ne rarement, voire jamais, conclure mon laïus!

Au mieux, par acquis de conscience, je m'oblige à une conclusion pirouette, frustrante pour le lecteur comme pour moi même.
Parfois, je balance une question, genre vulgaire rebondissement de série télé, avec sans doute le pathétique espoir d'accrocher votre intérêt pour une suite hypothétique.

J'ai longuement cogité pour déterminer l'origine de ce comportement limite compulsif:

1. Le manque de temps :  Il y a de cela.
   Mais du temps nous en manquons toujours. Avec l'habitude je devrais savoir gérer cet elaps oublié !
2. Ma paresse intellectuelle : C'est sans doute la bonne, moins importante, raison.
   Elle constitue un scandale pour un litterateur qui oblige son lecteur à des circonvolutions intellectuelles compliquées pour dechiffrer ce qu'il faut  comprendre ! Encore que le manque de conclusion devrait limiter le pensum !
3. Votre avis : A consigner.
   Merci de le faire dans une remarque à tiroir en bas de l'oeuvre littéraire, ici présente ! Attention! Seules les remarques vachardes ou supposées drôles sont autorisées.
4. Le manque d'idée : Ca non !
   J'ai plutôt l'impression d'être une cocotte débordante, bouillonnante et frétulante (à ajouter au Littré  )d'idées. Ce serait une cocotte dont on aurait du mal à positionner le couvercle. Et, si, par malheur, on y parvient, elle se met à siffler horriblement de dépit à en faire péter les tympans !
5. La peur de finir. Que voilà une conne idée!
   Moi peur jamais. En ce domaine  je suis Thermolactyl !
6. Arrêter de penser, donc de vivre : Que voilà une bonne idée!
   Je ne sais pas si elle correspond à une réalité consciente ou inconsciente mais en tous les cas cette réponse me convient bien. Elle me plait !
   L'idée qu'une conclusion puisse clore le débat me révulse.
   Non pas que tel ou tel point ne puisse faire l'objet d'un consensus arrêté.
   J'ai surtout l'impression que tomber définitivement d'accord constituerait une petite mort intellectuelle en attendant la grande...

Que je redoute, j'en ai peur!

Pas vous?

C'était le mot de la fin en guise de conclusion...

ici les studios de rédaction...

à vous Paris, con!*

Couic!

* Pas de confusion hative, cet apostiche est présent pour remettre un peu de Toulousain et ne pas tous laissr au Parisiens! con!

En guise de conclusion alternative: