La Voix du Topinambourg

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Genre Inclusion-Exclusion Raccord-Désaccord

Publié par Alain de Malglaive sur 18 Décembre 2017, 08:20am

Catégories : #société, #réflexion, #internet, #ecriture inclusive, #ecriture distributive

Cela fait quelques temps déjà que ces débats biaisés et à sens unique que sont la "théorie" du Genre et l'écriture inclusive m'agacent.

Autant par  l'approche lobbyiste de leurs promoteurs que par la réaction identitaire de leurs contempteurs:

  • Le débat des promoteurs semble axé sur les solutions permettant d' imposer ces lumineuses idées. Pour eux le débat sur sa légitimité est tranché, il ne reste plus qu'à convaincre les indécis et vaincre les opposants.
  • Les contempteurs eux, adoptent confusément une posture héroïque qui participe de l'histoire Nationale et que j'appellerais "Le syndrome de Fort Alamo". Cette démarche du seul contre tous acte que le débat est fermé ce qui sous entend que la défaite est acquise.

Pour ma part, je suis naturellement dubitatif quand une idée passe du stade "bonne idée à creuser" à "Idée neuve à étendre". Ma réflexion se pose sur deux axes:

  • Quelle est l'utilité sociale de cette idée. Quelles conséquences va avoir sa mise en application dans la durée? Que va elle apporter concrètement à notre cadre de vie?
  • Si une idée qui s'applique à tous est évidente, pourquoi nécessiterait elle des débats d'expert et une mise en oeuvre par législation?

Dans le Monde du 14 décembre je lis quelques propos balancés comme des affirmations alors qu'ils sont invérifiables. Par exemple:

Lorsque l'Académicienne Danièle Sallenave indique que"Le masculin n'est pas neutre, il a été choisi comme genre dominant", J'a envie de lui demander Qui est celui qui a choisi?

pourquoi le métier de boulangère est féminisé et pas le métier d'auteur? J'ai la réponse:

Tous les métiers susceptibles de fonctionner en mode couple ont un féminin pour faciliter la désignation individuelle sans imposer de connaître  le nom de la personne. Quand on parle de la Boulangère, on désigne la personne, le métier et son caractère féminin ne servent qu'à préciser la désignation.

Le métier d'auteur n'est pas un métier de couple! La féminisation du mot n' a pour effet que de diminuer l'impact du signifiant "auteur": En soulignant le sexe dans ce terme, on fait finalement preuve de sexisme en donnant "le dernier mot" au caractère féminin de l'auteur d'autant qu'il n'a aucune utilité pratique y compris en matière de désignation. Un auteur est un Auteur avant d'être une femme ou même un homme.

 
A bientôt!

 

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